Histoire de l'âne, du père et de son fils

Voici une histoire ancestrale que j’ai entendue en Inde, et qui est aussi connue – avec des variantes – dans d’autres pays où se transmet une certaine tradition de sagesse. Se la remémorer fait toujours du bien…

Il était une fois un père et son fils qui voyageaient avec leur âne. Ils marchaient vaillamment sur la route caillouteuse. En traversant un premier village, un passant les observa et se moqua : « Hi, hi, ces deux personnes ont un âne, mais n’en profitent même pas ! Ils sont là à marcher sur le chemin, alors qu’ils ont un âne pour les porter ! »
Ce message ne laissa pas nos deux voyageurs indifférents, et pour « bien » faire, le père installa son fils sur l’âne. Après un moment, au deuxième village, quelqu’un dit : « Ah, la jeunesse n’est plus ce qu’elle était. Quelle honte pour ce fils de laisser son vieux père marcher ! »
Rapidement, car soucieux de se plier aux convenances, père et fils intervertirent leur position. Ainsi le père s’installa sur l’âne, tandis que le fils marchait à ses côtés.
Quand vint le troisième village, c’est un autre reproche qui sonna douloureusement à leurs oreilles : « Voyez-vous cela, cet homme se prélasse sur son âne, tandis que le jeune garçon s’épuise à marcher sous cette chaleur. »
Désespérés, dans l’ultime espoir de satisfaire le public, père et fils continuèrent leur chemin tous deux sur le dos de l’âne. Quelle ne fut pas leur surprise quand, au quatrième village, un passant s’indigna : « Quelle misère de maltraiter ainsi un animal. La charge des deux personnes est bien trop lourde pour ce pauvre âne ! »

Père et fils comprirent alors une leçon très importante :
Quoi que l’on fasse, on trouvera toujours des personnes pour critiquer. On ne peut pas plaire à tout le monde !

Je vous invite donc à choisir la voie qui résonne profondément en vous, pour embrasser avec joie ce qui vous semble vraiment juste et bon pour vous, après mûre réflexion. Et tout en respectant autrui, bien-sûr. Car « Ma liberté s’arrête là où commence celle de l’autre. »

Vos propres désirs, besoins et sentiments sont aussi importants que ceux des autres ; ni plus, ni moins.
Quand vous assumez en toute authenticité vos choix (sans modifier votre comportement par peur du jugement des autres), vous faites preuve d’assertivité.

Si cet article vous inspire une réflexion personnelle, je suis à votre écoute.

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