Voyons la réalité en face : on ne peut jamais complètement comprendre quelqu’un, même si cette personne est très proche. On a beau penser la connaître, parfois même « sur le bout des doigts », on n’est pas pour autant dans ses baskets et on ne voit pas le monde de la même façon.

L’une des bases de l’écoute active est donc d’éviter de faire un lien entre ce qu’explique votre partenaire et ce que VOUS avez vécu et ressenti de votre côté qui pourrait être similaire. Primo, parce que c’est forcément différent, et secundo, parce qu’il est question de donner toute sa place à votre partenaire et à son récit.
Cela pourrait partir d’un bon sentiment de ponctuer les paroles de l’autre par un « ah oui, moi aussi j’ai vécu ça, c’était il y a 10 ans, donc je sais ce que tu ressens ». Pourtant, cela peut être très frustrant, voire décourageant, pour la personne que vous essayez d’écouter et d’aider. Elle se sent incomprise ; ce qu’elle vit ne semble plus avoir de caractère unique propre à son histoire de vie.

Si vous voulez pratiquer une vraie empathie, restez ouvert et curieux d’en savoir plus. Exprimez votre soutien en partageant ce que vous percevez (et qui garde l’autre au centre de la conversation), par exemple : « Cette épreuve semble très douloureuse pour toi », ou « Je suis profondément triste que tu sois confronté à cela, et si je peux faire quelque chose pour t’aider, je suis à ton écoute ». Laissez parler votre cœur !

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