On ne fait pas toujours attention à la façon dont on parle, que ce soit intérieurement à soi-même ou à haute voix pour autrui. Pourtant, notre façon de parler, notre tournure d’esprit, influence largement nos émotions et notre comportement. Les mots que l’on utilise ont un pouvoir insoupçonné, car ils conditionnent notre façon de voir le monde. Le langage utilisé peut amener des résultats favorisant le bien-être ou le mal-être (si les paroles sont par exemple imprégnées de pessimisme, de jugement, de dureté). Comme le disait Marshall Rosenberg, le célèbre psychiatre à l’origine de la Communication Non Violente, « les mots sont des fenêtres, ou bien ils sont des murs » ; selon comment elles sont formulées, les phrases peuvent former un tremplin positif, ou bien barrer la route.
Il est donc intéressant de prendre conscience de notre langage quotidien, afin de repérer les formulations limitantes et d’en choisir d’autres plus aidantes pour favoriser l’harmonie ou la confiance en soi.
Par exemple, plutôt que « mais », « je devrais » ou « c’est impossible », on pourrait préférer dire « et », « je souhaite, je choisis de », ou « cela reste à explorer ».
Observez ensuite quelles en sont ensuite les conséquences dans votre vie et celle de vos proches.

D’une façon générale, dans une conversation un peu tendue où les reproches pourraient facilement fuser, il est conseillé de parler de soi plutôt que de l’autre. Ainsi, au lieu de dire « tu as encore oublié de faire ceci », mieux vaut dire « je me suis inquiétée ce matin quand j’ai vu que ceci n’était pas fait ». Cette subtilité fait toute la différence, car l’autre se sentira nettement moins jugé et, de ce fait, sera certainement plus enclin à améliorer son comportement.

Ces petits détails dans la discussion ne sont pas si petits. La communication positive vous permettra progressivement des conversations plus sereines. Lao Tseu nous rappelle que « Un voyage de mille lieues commence toujours par un premier pas. »

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