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Avoir peur ou s’inquiéter est un phénomène utile pour notre survie dans ce monde toujours incertain et souvent dangereux. La nature est bien faite ! En cas de danger, notre cerveau reptilien n’y va pas par quatre chemins, il réagit automatiquement pour que l’on puisse immédiatement se défendre ou fuir. Et ceci bien plus rapidement que ne nous le permettrait le néocortex (siège de l’intelligence réfléchie), qui est d’ailleurs bloqué à l’occasion, pour permettre cette rapidité d’action salvatrice.

Si le néocortex aime le changement, ce n’est pas du tout le cas pour le cerveau reptilien. D’où sa réactivité en cas de nouvelle situation, car celle-ci sera jugée spontanément dangereuse, ce qui n’est pas forcément le cas, bien entendu. D’où le stress récurrent…

Exemple : Vous devez animer une réunion de groupe ou présenter une conférence devant une centaine de personnes, et vous n’en avez pas l’habitude. Le cerveau reptilien envoie de puissants signaux « danger » pour vous faire soit fuir soit lutter contre ce « changement ». Inutile dans ce cas précis, direz-vous, puisque vous savez qu’il est utile de rester. N’empêche que le reptilien ne l’entend pas. Du coup, vous rougissez, vous perdez vos moyens, vous n’arrivez plus à vous souvenir de ce que vous étiez sensé raconter, vous n’êtes plus capable de mettre en œuvre une action constructive.

Alors, que faire ?

Tout d’abord, il est fondamental d’apprendre à prendre du recul par rapport aux situations stressantes que vous vivez. Cela afin de comprendre ce qui se joue, quels sont les enjeux, les obstacles et les différentes stratégies à mettre en place pour réussir à les surmonter. En tant que coach professionnel, je peux évidemment vous y aider ; c’est mon métier.

Idéalement, les trois cerveaux (reptilien, limbique et néocortex) doivent apprendre à travailler ensemble sans que l’un domine l’autre. Les trois sont utiles et rendent les meilleurs services, quand ils œuvrent en complémentarité, en synergie, plutôt qu’en lutte de pouvoir.

Plus on ressasse ses soucis, plus ils envahissent l’esprit, et plus on devient paralysé, incapable d’agir. Je vous entends d’ici protester : « Mais si je ne réfléchis pas à mes problèmes, comment donc pourrais-je les régler ? Si je ne m’en occupe pas, ils vont me pourrir la vie. » Certes, ne faites pas l’autruche ! Il est nécessaire de s’occuper des difficultés rencontrées. Avec discernement. Si le problème tourne en boucle dans votre cerveau, il prend le contrôle de votre vie (et non le contraire) et vous vous sentez peu à peu sans espoir, sans recours, au fond du puits.

C’est là que prendre du recul prend tout son sens. Pour cela, parler (à une personne imaginaire, à un ami ou à son coach) peut déjà énormément aider à s’observer et à voir ce qui se joue dans la situation. Si vous aimez écrire, allez-y de bon cœur, sur une page blanche ou sur votre carnet favori. Préférez l’écriture dite « automatique » où vous couchez les mots les uns après les autres, comme ils viennent spontanément, sans interruption. Pensez à vous ménager des moments où vous pourrez vous dépayser et vraiment déconnecter : par exemple une heure de sport, une sortie entre amis ou un bon roman (surtout s’il finit bien 😉 ). Si vous pratiquez la méditation, cela vous permettra également de retrouver un peu de calme et de sérénité, tout en vous donnant une belle opportunité de regarder le problème de plus haut. La solution viendra ainsi plus facilement.

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