En cette époque de coronavirus où le personnel soignant est parfois dignement célébré par le public pour services vitaux rendus…

La plupart d’entre nous admirons les personnes qui œuvrent au bien des autres et de l’humanité de façon remarquable et remarquée, qu’il s’agisse de recherche médicale réussie, de dons en millions d’euros à des associations caritatives, ou d’activisme médiatisé en faveur de telle ou telle cause importante. Ces personnes ont ou vont laisser une trace inoubliable dans l’histoire et dans le cœur d’un large public.

En conséquence, certaines personnes (nombreuses) se sentent « minuscules » face à ces géants aux moyens financiers, intellectuels ou médiatiques colossaux, et du fait de la disproportion par rapport à leurs propres capacités, ont l’impression qu’ils ne peuvent avoir aucun impact positif valable dans la vie des autres. Bref, c’est la crise de l’estime de soi qui, portée à son extrême, peut même aboutir à des « je ne sers à rien ni à personne », voire « à quoi bon exister ? ».
Erreur ! Personne ne compte pour du beurre sur cette planète !  Alors, comment se sentir utile ? A la simple échelle de notre famille ou de notre voisinage, nous pouvons offrir notre présence, un mot gentil ou notre aide bienveillante, et c’est tout à fait important ! Un simple bonjour sincère, un sourire encourageant, un remerciement, un coup de main, un petit cadeau… et notre interlocuteur se sent tout de suite bien, ou mieux ! On ignore souvent à quel point ces petites attentions peuvent parfois être vitales pour l’autre, pour lui redonner du courage, de l’espoir, un moment de joie.

Dans la forêt, tous les arbres (de toutes tailles) et autres végétaux sont reliés entre eux, communiquent et s’entraident ; cela a été prouvé scientifiquement. De la même façon, tous les êtres humains sont subtilement reliés car ils font partie de la même grande famille humaine ; chacun a son rôle à jouer dans la société, et ne peut être remplacé par nul autre.

Et si malgré toutes ces explications, vous avez encore des doutes sur la puissance individuelle des « petits » pour changer une partie du monde, essayez donc de dormir avec un moustique dans la pièce…  wink

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